mon tableau à la fondation "SYRO D'ARTS"

Discours de Michel SORDI du 14 juin 2008 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Je suis heureux de m’adresser à vous comme chaque année pour le vernissage de l’exposition de la fondation « Syro d’Arts – Les Artistes du Monde ». Comme le veut aussi la tradition instituée depuis quelques années, j’ai le plaisir de saluer mes invités : - Madame Fushun LI, Consule Général de Chine et M. ZHAO - Monsieur Alberto ESCUDERO, Consul Général d'Espagne - Monsieur Tsukasa KAWADA, Consul Général du Japon et son épouse - Monsieur Paul FORTMANN, Consul général des Pays-Bas et son épouse - Monsieur Marcel ALEXANDRU, Consul Général de Roumanie et son épouse - Monsieur Algé CRETTOL, Consul Général de Suisse - Monsieur Jiri PARKMANN, Ministre Conseiller de l'Ambassade de la République Tchèque - Monsieur Arthur SOËNE, Sous-Préfet de Guebwiller et son épouse - Monsieur Jean-Paul OMEYER, Conseiller régional - Monsieur Daniel WEBER, Conseiller général - Monsieur Denis REBMANN, Maire de Guebwiller - M. et Mme ISSENLOR, qui ont créé la fondation "Syro d'arts" et qui accueillent cette exposition internationale dans leur jardin - ainsi que les représentants de la presse qui nous font l'amitié d'être parmi nous. En préambule, permettez-moi en la présence de Mme LI, et de l’ensemble des membres de la communauté chinoise ici présents, de réiterer ma solidarité et ma sympathie au peuple chinois profondément éprouvé par le tremblement de terre du Sichuan. Puisse la perspective de la grande fête des jeux olympiques rassembler la communauté internationale dans ce grand pays et apaiser la tristesse du peuple chinois. Pour en revenir à l’objet principal de notre présence à tous ici aujourd’hui, je suis particulièrement heureux de constater la montée en puissance internationale de l’exposition. Après 5 années d’existence, 19 pays sont aujourd’hui représentés alors que la première édition était principalement franco-française, cela démontre la persévérance des organisateurs mais également l’intérêt des artistes, qui de bouche à oreille, d’expositions en expositions, font connaître cette œuvre originale que constitue en elle-même la galerie plein ciel. J’ose comparer l’exposition de ce jour avec la biennale d’art contemporain du Havre qui se déroule en ce moment même. Bien que disposant d’autres moyens financiers. Force est de constater que tant sur le nombre d’artistes présents que sur la diversité des oeuvres et de leurs origines, la galerie plein ciel n’a rien a envier à cette grande sœur. L’an passé, la presse titrait « le G13 de l’art » et bien cette année le cercle s’élargit déjà pour constituer un G19 et je m’en réjouis. Il ne nous reste plus qu’à ouvrir les paris pour l’année prochaine et l’on compte sur votre sagacité, M. et Mme ISSENLOR, pour passer la barre des 20. Il ne restera plus aux grands de ce monde qu’à s’inspirer de ce bel exemple d’union internationale. Vous le savez je suis un ardent défenseur de la construction européenne mais aussi du projet d’Union Méditerranéenne, chère au Président Nicolas SARKOZY. Parce que c’est en tissant des liens économiques et culturels entre les hommes que l’on construit la paix. André MAUROIS, écrivain et académicien français du XXème siècle, écrivait dans l'un de ses nombreux ouvrages, que "L'art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain." Pour pacifier le monde, je crois en la force d’initiative comme celle-ci. Car l’art permet de créer des passerelles entre les peuples. Quel que soit leur sexe, leur origine, leur croyance, les artistes réunis ici et les visiteurs qui viennent à leur rencontre ont plus de points communs que de différences. Leur passion les réunit autour d’un message universel de fraternité. Encore faut-il se donner la peine, en toutes circonstances, de rechercher ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise… Aussi j’espère que les uns et les autres prendront beaucoup de plaisir à découvrir ce « jardin extraordinaire », comme le chantait Charles TRENET. Je cite « on y voit aussi des statues, qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on. Mais moi, je sais que, dès la nuit venue, elles s'en vont danser sur le gazon. » C’est pour nous imprégner un peu de cette magie que nous sommes tous rassemblés aujourd’hui.